Projet Ecole de la mer
Programme Construction neuve d’une école de la mer à Port-Camargue / RT 2012
Maîtrise d’Ouvrage Régie Autonome de Port-Camargue
Localité Port-Camargue / Le Grau-du-Roi, Gard (30)
Maîtrise d’Œuvre Nicolas CREGUT + Laurent DUPORT architectes
Mission Base Loi MOP + SSI + Signalétique
Longueur 2 275 m²
Montant 3.70M€ HT / 4.44M€ TTC
Livraison 2020
PORT-CAMARGUE – ECOLE DE LA MER
Conçue comme un emblème de la formation aux sports de voile en Méditerranée, l’ école de la mer est un projet singulier accompagnant le patrimoine architectural du Grau-du-Roi/Port-Camargue dans le XXIe siècle. Développé sur 2 275 m², le projet se compose selon deux axes perpendiculaires, issus du fonctionnement de l’école. Ainsi le plan en croix permet de répartir les fonctions: si l’accueil, le restaurant, et le hébergement sont répartis sur un axe de l’opération, l’autre articule l’hangar et la mise à l’eau.
Situé en bord de mer, face à la tempête par temps incertains, le béton offre à la fois protection et liberté de conception au projet afin d’en révéler les spécificités. C’est ainsi que si le projet met en oeuvre des enrobages capables de résister au climat marin, il offre toutefois une rythmique aléatoire sur la façade, comme des fenêtres pour attraper le ciel par petits morceaux. Le parti bioclimatique se fait par l’implantation du bâtiment afin de limiter les surchauffes avec des surfaces vitrées non protégées. L’implantation est déterminée au regard des apports solaires et de l’éclairement afin de favoriser un maximum les relations intérieur/extérieur pour chaque fonction. Ce parti est cependant complété par un dessin en façade réduisant la taille des ouvertures afin de limiter les déperditions, au coeur d’aménagements paysagers pensés en ce sens.
Hommage à l’architecte Jean Balladur (1924-2002), le projet de l’école de la mer s’inscrit en continuité du langage formel de cette architecture des années 60-70, aujourd’hui Patrimoine XXe siècle. L’architecture se dessine ici à l’aune du contexte camarguais de l’opération et de son climat méditerranéen, où le béton blanc, cher à l’architecte de la station, anime un délicat rapport de l’ombre à la lumière.